Accueil » UNE MICRO-FORÊT URBAINE DE 720 ARBRES POUR PERMETTRE À TOUT LE MONDE DE MIEUX RESPIRER
Echevine Françoise de Callatay – CPAS Philippe Van Cranem
Le jeudi 16 mars, nous avons, avec . notre Bourgmestre, Benoit Cerexhe et notre Echevin des finances, Dominique Harmel, accompagné une vingtaine d’élèves de 69 primaire de l’école de Joli-Bois dans la plantation de la toute première micro-forêt de Woluwe-Saint-Pierre. Le rendez-vous était fixé à 8h30 du matin dans le parc de la Résidence Roi Baudouin au croisement du Val des Epinettes et de l’avenue Prince Baudouin.
C’est un projet qui nous tenait à cœur et auquel nous pensions depuis un certain temps déjà. Un projet intergénérationnel qui allie l’humain et la nature. Tout le monde sait l’importance – et l’urgence – qu’il y a de replanter des arbres en ville pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer la qualité de l’air que nous respirons.
Une micro-forêt autonome en à peine 2 ans grâce à la méthode Miyawaki
Pour réaliser cette petite forêt, nous avons travaillé avec l’organisation SOWoods (littéralement «semer des bois»), spécialisée dans l’implé.mentation de micro-forêts en zone urbaine. Nous nous sommes mis d’accord – en fonction du terrain notamment – pour la plantation de quelque 720 arbres de 15 essences différentes. Ils ont été plantés en suivant la méthode Miyawaki, du nom d’un célèbre botaniste japonais. Le principe est le suivant : planter de façon très dense 3 arbres en moyenne par mètre carré et associer dans chaque mètre carré chacune des trois strates d’une forêt naturelle : arbuste, arbre de taille moyenne, grand arbre en travaillant avec entre quinze à trente espèces indigènes différentes. Cette méthode permet aux arbres de pousser plus vite et d’accueillir plus de biodiversité qu’une pelouse. Résultat : la micro-forêt s’autogère au bout de deux ans et arrive à maturité en vingt ans à peine.
Une jeunesse enthousiaste
La cerise sur le gâteau pour nous convaincre d’adhérer à ce projet a été son côté partici-pation citoyenne ou plus précisément, le fait de faire planter la micro-forêt par des élèves, ici des 69 primaires de l’école communal de Joli-Bois. Une école très active, tout au long de l’année, dans son engagement sociétal. L’idée a donc immédiatement obtenu l’adhé-sion du corps professoral et de la direction. Et si certains des 20 élèves présents lors de la plantation paraissaient sceptiques à leur arrivée en matinée, plus aucun ne désirait partir à la fin de la journée.
Au quartier et à nos aînés d’en profiter
La micro-forêt de la Résidence Roi Baudouin doit désormais «grandir». Nous sommes convaincus qu’elle va améliorer le cadre de vie des habitants(e)s du quartier et des ré-sident(e)s de la RRB. Ce projet en appelle d’autres parce qu’il est essentiel pour notre avenir à tou(te)s et qu’il suscite de la joie chez tout le monde.
Presse & Média
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