SOWoods
La micro-forêt ? Urbaine?
Qu'est-ce qu'une micro-forêt ?
Le concept de micro-forêt est né grâce au Professeur Miyawaki. Il affirme que cette méthode permet de donner vie à des forêts plus naturelles, qui sʼépanouissent en parfaite autonomie, sans que lʼhomme nʼaie besoin d’intervenir. La méthode de plantation proposée a été inventée en 1970. Elle a permis au botaniste Japonais de remporter le « Prix Blue Planet », ce qui est lʼéquivalent du Prix Nobel de lʼécologie.
Afin de comprendre ce quʼest une micro-forêt, il est important de savoir ce quʼest une forêt à proprement parler. Comme Francis Hallé* le présente :
« Une forêt, cʼest beaucoup de plantes que lʼon voit, et énormément dʼanimaux que lʼon ne voit pas. Cʼest un réel écosystème composé de champignons, de plantes, de bactéries et dʼanimaux. Il y a une vraie richesse, de la biodiversité, avec des processus écosystémiques complexes. Les échanges de matière et dʼénergie entre la faune, la flore et le sol se comptent en milliards. ».
Chez SOWoods, on définit la micro-forêt au delà du concept de micro-forêt Miyawaki. Car pour nous, une haie fruitière ou un petit groupement d’arbres planté de manière relativement dense pourrait également être considéré comme une micro-forêt.
Pour nous, ce qui compte vraiment, c’est de faire la différence entre le milieu urbain et le milieu forestier MAIS de comprendre les objectifs des micro-forêts urbaines, fondamentalement différents de ceux des forêts.
Objectifs que peut remplir une micro-forêt urbaine
Qu'est-ce qu'un milieu urbain ?
Notre définition du mot « urbain »
Chez SOWoods, nous utilisons le terme urbain dans un sens élargi.
Pour nous, un milieu urbain n’est pas seulement une grande ville : c’est tout espace où le sol a été profondément modifié ou couvert par des infrastructures humaines — béton, bitume, constructions, parkings, entrepôts, voies de circulation…
Il désigne donc principalement des espaces où l’humain a artificialisé les sols.
Cela inclut les villes, les villages, mais aussi des zones souvent oubliées : parcs d’activités, zones logistiques, abords de bureaux ou d’écoles…
Nous distinguons ces zones des milieux agricoles ou forestiers, où l’impact humain existe aussi, mais où d’autres acteurs sont déjà actifs et bien outillés.
Notre rôle : renaturer les milieux urbanisés, là où la biodiversité a été la plus fragilisée.
