Par Plus magazine, juillet-août 2022

Toujours à la recherche de sens dans mes activités, j’ai cofondé fin 2020 SOWoods, un projet de création de micro-forêts visant à rendre les villes, surtout, plus vertes », explique le Bruxellois Benoît de Roubaix, multi-entrepreneur et commercial dans le vin.

 Nous sommes confrontés à deux urgences planétaires : l’éducation et l’écologie. Ayant apporté ma pierre à l’édifice en cofondant une école secondaire à pédagogie active, il fallait que j’agisse pour la nature. Au fil de rencontres, l’idée a germé de créer des forêts selon la méthode du botaniste japonais Miyawaki : en plantant de quinze à trente espèces indigènes différentes les arbres poussent plus vite et accueillent plus de biodiversité qu’une pelouse. Résultat, la micro-forêt arrive à maturité en vingt ans seulement. Je me suis alors entouré d’un bio-ingénieur et d’un pro de la communication et du marketing pour lancer la société SOWoods pendant le confinement.

Photographe: FRÉDÉRIC RAEVENS

Depuis, cinq forêts sont nées, soit 2.400 arbres plantés. Nous cherchons des entreprises, écoles, communes, particuliers qui ont un terrain : on organise, eux plantent. Nous détaillons le concept aux participants, nous les sensibilisons à la protection de la nature, nous les informons sur les espèces d’arbres à planter, et eux mettent la main à la pâte, ensemble, pendant un à deux jour(s). Tous parlent d’une expérience gratifiante. Ils repartent différents de ce retour aux sources, à la terre, car ils voient directement le résultat de leur contribution à la reforestation et donc au ralentissement du réchauffement climatique.


Ces micro-forêts améliorent la qualité de l’air, la régulation des températures, l’absorption du bruit ou procurent une sérénité visuelle aux habitants des quartiers voisins. Ces forêts peuvent se planter partout (avec une superficie minimale de 100 m2) et, en plus, elles s’autogèrent. Notre prochain projet sera une plantation intergénérationnelle, avec la collaboration d’une maison de repos et d’une école, à Bruxelles. Mon équipe espère avoir une vingtaine de chantiers cet hiver.

« Les participants repartent différents de cette expérience car ils voient directement le résultat de leur contribution à la reforestation. »

BENOÎT DE ROUBAIX
Photographe: FRÉDÉRIC RAEVENS

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